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Dernière mise à jour : 22 août 2022

Retombées économique et communauté

Contribuer à la prospérité de Rouyn-Noranda, de l'Abitibi-Témiscamingue et du Québec

Contexte

Le projet Horne 5 s’insère dans l’environnement social et économique de la communauté de Rouyn-Noranda.

Les investissements et dépenses prévus pour la mise en place du projet et son opération auront des retombées importantes qui contribueront au dynamisme de Rouyn-Noranda, de l’Abitibi-Témiscamingue et du Québec.

Retombées économiques

Les retombées économiques locales concernent principalement les emplois disponibles, le choix des fournisseurs et les autres investissements dans la communauté, à la fois au moment de la construction, de l’exploitation et de la fermeture de la mine. Des actions concrètes seront réalisées afin que ces retombées bénéficient au maximum au milieu.

En 2017, une évaluation des impacts économiques liés aux dépenses prévues dans le cadre de ce projet a été réalisée. Les dépenses prévues seront réalisées majoritairement auprès de fournisseurs locaux et la région de l’Abitibi-Témiscamingue sera la principale bénéficiaire des retombées économiques.

Évaluation des retombées économiques du Projet Falco Horne 5

Le haut niveau prévu d’achats régionaux contribuerait à soutenir et à consolider les activités de plusieurs types de fournisseurs présents en Abitibi-Témiscamingue

Sur l’ensemble de son cycle de vie, les investissements du projet Horne 5 permettraient de générer des retombées significatives pour le Québec, soit :

Une création de richesse de :
  • 3 781,6 M$ sur 18 ans (phases de construction et d’exploitation), soit 210,1 M$ en moyenne par année
Des recettes fiscales et redevances de :
  • 941,4 M$ pour le gouvernement du Québec, soit 52,3 M$ en moyenne par année
  • 486,0 M$ pour le gouvernement du Canada, soit 27,0 M$ en moyenne par année
Une valeur ajoutée régionale de l’ordre de :
  • 2,2 G$, soit l’équivalent d’une contribution annuelle de 121,4 M$ au PIB régional

*Le modèle intersectoriel de l’Institut de la Statistique du Québec (ISQ) a été utilisé afin d’évaluer l’impact économique du total de ces dépenses pour le Québec. Il est noté que cette évaluation est basée sur l’étude de faisabilité du projet Horne 5 de 2017 et les coûts et investissements présentés dans la mise à jour de l’étude faisabilité en 2021 sont légèrement supérieurs. Cependant, l’évaluation de 2017 donne une ordre de grandeur réaliste des retombées économiques anticipées malgré la mise à jour de l’étude de faisabilité en 2021.

 

Retombées tangibles

Dans le cadre du programme de relocalisation des bâtiments et infrastructures situés actuellement sur le site du complexe minier Horne 5 (« CMH5 »), Falco a déjà investi 25 M$ pour :

  • L’agrandissement du complexe La Source-Polymétier de Rouyn-Noranda et la relocalisation des activités de Manutex
  • La construction de deux terrains multisports, dont un synthétique parmi les plus beaux au Québec

Investissements durables qui seront bénéfiques pour Rouyn-Noranda pour les prochaines décennies

Communauté d’accueil

Avec plus de 43 000 habitants, le territoire de la Ville de Rouyn-Noranda d’une superficie de 6 500 km 2 comprend 29 % de la population de l’Abitibi-Témiscamingue. Les perspectives démographiques de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) prévoient que Rouyn-Noranda devrait connaître une augmentation de sa population de 4,1 % entre 2016 et 2041.

Pour en apprendre plus sur Rouyn-Noranda et le milieu social d’insertion du projet Horne 5 :

Portrait de la ville de Rouyn-Noranda

Relations avec la communauté

Les communications et les interactions avec les parties prenantes doivent se dérouler sur une base régulière et en continue pour toute la durée du projet. Il s’agit d’une condition favorisant l’acceptabilité sociale et l’amélioration de l’ensemble des performances environnementales et sociales, ainsi qu’une méthode proactive de gestion de tout enjeu pouvant être soulevé par les parties prenantes.

En 2019, Falco a pris l’initiative de mettre sur pied un Comité consultatif formé de parties prenantes reconnues dans leur milieu respectif et aux horizons diversifiés.

Le Comité est un lieu privilégié de rencontres et d’échanges dans le but de favoriser une cohabitation harmonieuse à Rouyn-Noranda durant les différentes phases du projet.

Qualité de vie et cohésion sociale

La qualité de vie des individus et la cohésion sociale d’un milieu interpellent un ensemble de paramètres individuels (ex. : situation personnelle et familiale des individus, habitudes de vie, accès aux services) et collectifs (qualité de l’environnement, qualité du milieu de vie, etc.).

En 2020, Falco a initié un sondage auprès de 659 personnes de Rouyn-Noranda afin d’établir un état de référence social et les résultats indiquent que :

  • 90 % affirment que Rouyn-Noranda est une ville près de la nature
  • 94 % affirment être satisfaits ou très satisfaits de leur qualité de vie
  • 95 % perçoivent Rouyn-Noranda comme un milieu idéal pour élever une famille
  • 92 % affirment avoir une perception positive de leur état de santé physique
  • 95 % affirment avoir une perception positive pour leur état de santé mentale

État de référence des composantes sociales du Projet Falco Horne 5

De façon plus intangible, les investissements prévus par Falco contribuent à susciter au sein de la population et la communauté d’affaires un optimiste et une effervescence envers l’avenir qui peut favoriser le développement d’autres projets de diverses natures et ampleurs (développement immobilier, nouveau commerce, offre culturelle, etc.).

Tel que démontré avec l’évaluation des retombées économiques, le projet Horne 5 aura des retombées positives sur la communauté et la région. De plus, plusieurs mesures d’atténuation sont prévues afin de maintenir la qualité de vie et la cohésion sociale.

Services de proximité et milieu de vie

Différents services à la communauté sont actuellement sous pression dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue, notamment le manque de places en services de garde et le manque d’espace dans les écoles.

D’un côté, on voit dans le développement du secteur minier l’ajout d’une effervescence et d’une clientèle favorable au maintien et à l’ajout de services à la population. De l’autre, ce secteur contribue aussi à leur précarité actuelle en raison de la demande qu’il génère.

D’autres préoccupations sont associées à certains impacts des projets miniers sur la cohésion sociale, notamment en accentuant l’écart de revenus entre les différents groupes d’individus. De plus, d’autres problèmes sociaux peuvent être vécus par des individus (violence, toxicomanie, etc.). Certaines de ces préoccupations sont plus souvent évoquées dans le contexte du Fly-in / Fly-out, une pratique que Falco n’a pas retenue pour le projet Horne 5.

Fermeture

La cessation des opérations minières s’accompagnera d’un ralentissement inévitable des retombées socioéconomiques positives du projet pour les travailleurs, les fournisseurs, la population et les autres instances de la communauté bénéficiant de retombées directes ou indirectes du projet.

Plusieurs parties prenantes consultées ont soulevé les problématiques vécues dans le cadre de d’autres projets miniers.

Falco prévoit des mesures pour atténuer les effets de la fermeture et favoriser la durabilité des bénéfices à la communauté générés par la mine.

Enjeux déjà présents dans la communauté

En raison de son fort dynamisme auquel le projet Horne 5 contribuera, la communauté de Rouyn-Noranda fait présentement face à des défis d’accès au logement, à des services à la communauté et de main-d’œuvre. Puisque ces enjeux et les solutions interpellent l’ensemble des grands employeurs et des acteurs du milieu, le projet représente une occasion de participer aux initiatives locales ou d’encourager de nouvelles synergies pour mieux y répondre.

Pénurie de main-d’oeuvre

La ville de Rouyn-Noranda et la région de l’Abitibi-Témiscamingue n’échappent pas à l’enjeu de pénurie de main-d’oeuvre qualifiée et non-qualifiée, aux difficultés de recrutement, de remplacement et d’intégration de la main-d’oeuvre qui est également présent dans de nombreuses régions du Québec.

Plusieurs intervenants communautaires rencontrés soulignent que l’Abitibi-Témiscamingue est une région prospère notamment en raison de la présence de l’industrie minière et de ses retombées directes et indirectes. Selon les données de l’OAT (Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue) pour l’année 2016, Rouyn-Noranda abrite plus de 2 400 travailleurs du secteur de l’extraction minière, d’énergie et des carrières. Ainsi, plus de 10 % de la population active âgée de 15 ans et plus travaillent dans ce secteur. L’industrie minière, ses travailleurs et leurs familles assurent la vitalité des commerces et entreprises de la région. De manière plus générale, 85 % des répondants au sondage sont aussi d’avis qu’il existe un bon dynamisme entrepreneurial à Rouyn-Noranda.

Les intervenants et entreprises rencontrés soulignent qu’à l’égard de la main-d’œuvre, le secteur minier est avantagé par rapport à d’autres, par exemple les commerces de services, les services communautaires et certaines industries en raison des salaires versés et des conditions générales offertes

Valorisation de la formation

Selon l’état de référence social, la population de Rouyn-Noranda âgée de 25 ans à 64 ans n’ayant pas de diplôme d’études secondaires est de 16,1 %, ce qui est légèrement inférieur à la moyenne québécoise qui est de 13,2 %.

Selon des intervenants du secteur de l’éducation, deux phénomènes sont particulièrement marqués sur le territoire : un nombre plus élevé d’élèves ne terminant pas leurs études secondaires et une baisse marquée de la clientèle étudiante au niveau collégial, ainsi qu’en
formation professionnelle.

La disponibilité d’emplois dans la région peut encourager l’embauche d’individus dont la scolarité est incomplète ou inciter au décrochage scolaire

Pénurie de logement

Depuis 2005, Rouyn-Noranda fait face à une crise du logement, alors que le taux d’inoccupation est sous le seuil critique de 3 %. Cela a une incidence à la hausse sur le prix des propriétés et des loyers. Le dynamisme du secteur minier contribu à la pénurie de logements sur le territoire en faisant pressions sur le marché locatif et immobilier.

Cette pénurie affecte encore davantage les individus à faibles revenus, à mobilité réduite et en perte d’autonomie puisqu’il y a pénurie de logements sociaux et de logements abordables sur le territoire.

Le manque de logement est également un frein à l’attractivité et l’intégration de nouveaux travailleurs dans la région, surtout ceux avec des familles.

Mesures et engagements

Pour assurer que le projet Horne 5 s’intègre à la communauté d’accueil, Falco prévoit plusieurs mesures et engagements. Celles-ci reflètent les attentes et les préoccupations issues des consultations tenues dans les dernières années. Elles incluent notamment :

Maximiser les retombées économiques locales du projet

  • Développer et appliquer une politique d’achat local et responsable afin de contribuer au dynamisme de l’économie locale, régionale et des Premières Nations. Faire connaître cette politique et interpeller également la responsabilité des fournisseurs retenus.
  • Prioriser l’embauche locale et offrir des conditions d’emploi avantageuses aux employés afin de leur donner, ainsi qu’à leur famille, de meilleures perspectives d’avenir.
  • Développer et appliquer une politique de dons et de commandites afin de contribuer activement à la vie communautaire et au développement régional.

Maintenir la qualité de vie et la cohésion sociale

  • Mise en œuvre de l’ensemble des mesures d’atténuation du projet Horne 5 favorisant une meilleure cohabitation (ex : bruits, vibrations, émissions atmosphériques, circulation etc.) et en faire le suivi.
  • Mettre en place un programme visant à sensibiliser les employés, entrepreneurs et travailleurs à l’importance de respecter les mesures d’atténuation favorisant une meilleure cohabitation.
  • Augmenter la qualité des infrastructures communautaires dans le cadre du programme de relocalisation des bâtiments du CMH5 par des constructions neuves et améliorées (agrandissement du complexe La Source-Polymétier et terrains multisport St-Luc).
  • Exécuter les travaux de construction en priorisant les périodes sur semaine (lundi au vendredi) et de jour (entre 7 h et 19 h).
  • Assujettir les travailleurs de Falco à une politique de ressource humaine anti-discrimination, racisme ou intimidation et de bon comportement dans la communauté.

Maintenir des communications sur le projet et les interactions avec les parties prenantes

  • Mise en place en 2019 d’un comité consultatif formé de parties prenantes reconnues dans leur milieu respectif et aux horizons diversifiés.
  • Maintenir un bureau de liaison à Rouyn-Noranda comme lieu d’information pour la population, pour accueillir directement les citoyens, recueillir toute préoccupation ou commentaires ou suggestions des citoyens.
  • Planifier et réaliser tout au long du projet des activités et des moyens d’information et de consultation transparents de manière à rejoindre l’ensemble de la population.
  • Mettre en place une vigilance participative sur les impacts et les inconvénients du projet par la mise en place d’un comité de suivi.

Réaliser le projet dans un contexte de pénurie de main-d’oeuvre

  • Établir et appliquer une politique d’embauche favorisant notamment la persévérance scolaire, la main-d’œuvre locale et autochtone, la diversité, l’inclusion, les personnes à mobilité réduite ainsi que la parité hommes-femmes. Faire connaître cette politique dans le milieu.
  • Préparer et divulguer un plan détaillé d’employabilité du projet précisant le nombre d’emplois par spécialité ainsi que les qualifications et formations recherchées.
  • Spécifier le type de main-d’œuvre nécessaire aux entrepreneurs locaux, régionaux et autochtones.
  • Impliquer le plus tôt possible les intervenants locaux en matière de main-d’œuvre.
  • Miser autant que possible sur le développement de nouvelles technologies et l’autonomisation des opérations minières avec des partenaires de la région pour atténuer les pressions sur la main-d’œuvre locale.

Valoriser la formation pour l’accès aux emplois

  • Préparer et divulguer un plan détaillé d’employabilité du projet précisant le nombre d’emplois par spécialité ainsi que les qualifications et formations recherchées.
  • Impliquer le plus tôt possible les intervenants locaux en matière de formation.
  • Valoriser la reconnaissance de la persévérance scolaire en se dotant de critères à l’embauche (ex. : âge minimum, niveau de formation), en offrant des programmes de stage ou en organisant des formations spécialisées, en offrant une ou des bourses.
  • Offrir des opportunités associées au potentiel et intérêts de ses employés et futurs employés.

Réaliser le projet en tenant compte de la pénurie de logement

  • Collaborer avec les intervenants locaux en matière de logement pour suivre la situation, faire connaître les besoins anticipés au moment opportun et explorer des avenues d’intervention.
  • Privilégier l’embauche locale pour minimiser l’impact du projet sur le logement (pas d’arrivée massive d’employés et de nouvelles familles provenant de l’extérieur de la région, pas de fly-in, fly-out).
  • Sensibiliser les entrepreneurs et les fournisseurs à la situation du logement avant l’octroi de contrats (ex. : s’engager à ne pas transformer de logements abordables en studios de luxe pour les travailleurs, pour éviter l’éviction de familles à revenu modeste et amplifier la rareté des logements abordables).

Prendre en considération les enjeux déjà présents dans la communauté

  • Participer aux initiatives en place dans la communauté (Ville et autres parties prenantes) sur les enjeux transversaux présents dans la communauté (ex. : accessibilité au logement, accès aux places en garderies).
  • Interpeller d’autres grands employeurs et autres groupes de la communauté impliqués dans la recherche de solutions pour les enjeux transversaux lorsqu’il n’y a pas déjà en place de stratégie pour y répondre.

Assurer la réussite de la transition sociale à la suite de la cessation des opérations minières

  • Prévoir dès le début du projet, en partenariat avec la communauté, un plan de transition social pour mieux prévenir et minimiser les effets liés à la fin des opérations. Une première version du plan sera élaborée avant le début des opérations commerciales et il sera révisé régulièrement pendant la durée de vie de la mine.

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