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Dernière mise à jour : 22 août 2022

Gestion de l’eau

Pour une utilisation responsable et durable de l’eau

Contexte

En conformité avec sa politique environnementale, ses objectifs environnementaux, sociaux et de gouvernance (« ESG »), et les critères de l’initiative Vers le développement minier durable (« VDMD »), Falco prend des engagements envers la protection de l’eau pour la réalisation du projet Horne 5.

Une stratégie visant à maintenir un équilibre hydrique et gérer la qualité et la quantité de l’eau de façon proactive, responsable et durable est à la base du développement du projet Horne 5

VDMD : Programme de développement durable reconnu mondialement qui aide les sociétés minières à gérer leurs responsabilités environnementales et sociales, à évaluer leur rendement et à publier des rapports à cet égard. Une exigence imposée aux entreprises membres d’un nombre croissant d’associations minières partout dans le monde.

VERS LE DÉVELOPPEMENT MINIER DURABLE

Quelques faits saillants

  • Toutes les eaux seront collectées, contrôlées et réutilisées ou traitées avant d’être rejetées à l’environnement.
  • Le taux de réutilisation et de recirculation de l’eau sera de plus de 95%.
  • Les sites qui pouvaient avoir un impact direct sur le lac Dufault ont été rejetés de l’analyse de sélection de site pour l’aménagement des installations de gestion des résidus miniers.

STRATÉGIE

La stratégie de gestion de l’eau du projet Horne 5 vise à protéger les eaux provenant du milieu récepteur ainsi qu’à maximiser la récupération et la réutilisation de l’eau pour minimiser le prélèvement d’eau fraîche. Elle s’articule autour des éléments suivants :

  • Protéger les eaux de surface provenant du milieu naturel et limiter les quantités d’eaux de contact en dérivant les eaux qui s’écoulent présentement vers les infrastructures.
  • Collecter les eaux de contact pour prévenir leur rejet dans l’environnement et en permettre la réutilisation lorsque possible.
  • Prioriser la recirculation de l’eau pour limiter les besoins en eau fraîche et en traitement d’eau.

Comme d’autres secteurs d’activités, l’industrie minière a des besoins importants en eau. Le projet Horne 5 devrait utiliser jusqu’à environ 2 400 m 3 /h d’eau. Cela comprend un prélèvement maximum d’eau fraîche de 72 m 3 /h.

  • L’usine de traitement du minerai et les activités minières seront principalement alimentées par l’eau de recirculation.
  • Certains autres besoins nécessiteront absolument un apport en eau fraîche.
  • L’eau qui ne pourra être réutilisée comme eau de recirculation sera traitée et rejetée dans l’environnement à l’effluent final

Eaux de contact : Eaux ayant été en contact avec les activités minières, incluant le minerai, la roche stérile, les résidus miniers et les installations et infrastructures destinées à leur gestion.

Eau de recirculation

Les besoins en eau du projet Horne 5 seront principalement alimentés par l’eau de recirculation, qui proviendra de différentes sources :

  • L’eau souterraine, provenant d’une réserve d’eaux d’exhaure accumulée lors du dénoyage des anciennes mines adjacentes ainsi que du système qui collectera l’eau du maintien à sec de la mine Horne 5.
  • L’eau de contact, provenant de la captation des eaux de ruissellement (pluie et neige) dans les étangs de drainage du CMH5 et dans les fossés collecteurs et les bassins de collecte aux IGRM, ainsi que du ressuage des résidus déposés en surface aux IGRM.
  • L’eau de contact provenant des IGRM sera acheminée au CMH5 par la conduite d’eau de
    recirculation. Elle suivra le même tracé que les conduites de résidus et sera également à double paroi.

La conception vise un taux de recirculation de l’eau de plus de 95%.

 

Eau fraîche

Les activités minières nécessitent aussi un apport en eau fraîche. Il est prévu de la prélever au lac Rouyn, dont la capacité maximale est de 72 m 3 /h. Elle sera acheminée au CMH5 par la conduite d’eau fraîche.

Afin de minimiser les prélèvements en eau de source externe, certains besoins comme le mélange des réactifs utiliseront une combinaison d’eau fraîche et d’eau de recirculation provenant des étangs de drainage au CMH5 et du bassin interne aux IGRM.

Effluent final

L’eau qui ne pourra être réutilisée comme eau de recirculation sera traitée à l’usine de traitement d’eau (« UTE »), acheminée au bassin de polissage et rejetée à l’environnement à l’effluent final

Aucun rejet d’effluent ne sera requis durant la période de production sans IGRM (années 1 et 2), à moins d’un évènement exceptionnel. Durant la période de production avec IGRM (années 3 à 15), l’effluent final sera dirigé vers le lac Waite, à l’ouest des IGRM. Ce lac est situé dans le sous-bassin versant du lac Duprat, lui-même situé dans le bassin versant du lac Dufault, quelques 17,5 km en aval du point de rejet de l’effluent.

Le débit moyen annuel de l’effluent final variera entre 65 et 85 m 3 /h, avec une pointe de 150 m 3 /h en crue printanière où la fonte des neiges entraînera un volume d’eau largement excédentaire aux besoins du projet.

Les eaux rejetées à l’effluent final auront préalablement été traitées à l’UTE aménagée aux IGRM. Le traitement des eaux excédentaires aux besoins du projet permettra, avant leur rejet à l’effluent final, de respecter les critères de rejet provinciaux et fédéraux et tendre vers l’atteinte des objectifs environnementaux de rejet (OER) provinciaux déterminés pour le projet.

Du côté du ruisseau Vauze, de fortes diminutions des débits d’étiage estival (-99 %) et de crue (-98 %) sont attendues tout juste à l’aval des installations du parc à résidus existant de l’ancienne mine Norbec en raison de la cessation du rejet de son effluent final. Celles-ci s’estomperont graduellement vers l’aval pour devenir peu perceptibles au niveau du lac Dufault (environ -15 % en condition d’étiage estival et -10 % en condition de crue). Cette réduction des débits caractéristiques entraînera des diminutions du niveau de l’eau dans ce cours d’eau, de l’ordre de 5 cm à 1 m selon les sections, réduisant la superficie d’habitats utilisables par la faune aquatique.

À l’inverse, une forte augmentation des débits caractéristiques est attendue dans le ruisseau Waite, qui s’estompera graduellement à l’approche du lac Duprat et sera de moindre ampleur à son embouchure. En condition d’étiage estival, l’augmentation du débit sera de l’ordre de +1 400 % dans la portion amont du ruisseau Waite et de +93 % à l’embouchure du lac Duprat. En condition de crue, l’augmentation du débit attendue est d’environ +110 % en amont du ruisseau Waite et de +25 % à l’embouchure du lac Duprat. L’augmentation des débits résultera en une hausse du niveau de l’eau dans ce ruisseau, augmentant la superficie d’habitats utilisables par la faune aquatique. En raison de la nature des rives du cours d’eau et de la végétation s’y trouvant, il est peu susceptible de subir de l’érosion.

Mesures et engagements

En plus de viser à maintenir un équilibre hydrique et gérer la qualité et la quantité de l’eau de façon proactive, responsable et durable, la stratégie de gestion de l’eau et plusieurs éléments de conception contribuent à la protection de l’eau des sites d’activités du projet Horne 5.

Les engagements pris par Falco et les mesures d’atténuation ont débuté dès la conception et continuent à être intégrés à chaque étape de développement du projet. Falco a prévu plusieurs mesures visant la protection de l’eau .

Pour en savoir plus sur les mesures d’atténuation courantes et spécifiques prévues par Falco pour réduire l’impact du projet Horne 5 sur le milieu récepteur :

ÉTUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT – Section 8

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