Minimisation des impacts
Le projet minier Horne 5 intègre, dès sa conception, une minimisation des impacts sur les habitats fauniques.
- Aucun milieu naturel ne sera impacté par le CMH5 en raison de la nature industrielle du site retenu pour son implantation.
- Par souci de protection des habitats, les emplacements des conduites d’eau de recirculation et de résidus miniers et de la conduite d’eau fraîche ont été choisis en ayant comme objectif d’éviter le plus possible les milieux humides et hydriques. Ainsi, les corridors projetés suivront des emprises existantes (routes et lignes électriques) sur la majorité de leur parcours afin de minimiser les empiètements dans le milieu naturel. Ceci aura comme effet de ne pas fragmenter davantage les habitats traversés par ces infrastructures.
- Une portion de la superficie requise pour les IGRM est actuellement occupée par un parc à résidus et utilisée comme bassin de traitement des eaux, limitant les empiètements du projet dans le milieu naturel.
Faune terrestre
Les principaux impacts anticipés sur la faune sont le dérangement (perturbation) et l’empiètement des infrastructures dans le milieu naturel (habitat de ces espèces) durant les phases de construction, d’exploitation et de restauration du projet.
Il est à noter que les habitats touchés par le projet ne sont pas uniques. Ils sont communs dans la région. Ces derniers ont déjà été perturbés par des activités humaines, incluant des activités minières, en raison de la proximité du milieu urbain et périurbain, ce qui limite de nouvelles fragmentions d’habitats et l’empiètement sur les milieux naturels non perturbés.
Herpétofaune
Les activités, sources d’impacts susceptibles d’affecter l’herpétofaune se présentent principalement durant les phases de construction et d’exploitation. Les impacts durant la construction sont associés au déboisement, à l’aménagement de toutes les installations nécessaires au fonctionnement du projet Horne 5, ainsi qu’à la circulation. Par la suite, c’est l’exploitation même des installations qui impactera l’herpétofaune en général. Enfin, le démantèlement des installations risque également d’avoir un effet sur l’herpétofaune.
Avifaune
La construction et l’exploitation du projet Horne 5 sont susceptibles d’affecter l’avifaune. L’impact majeur sera principalement dû au déboisement ainsi qu’à la construction des différents aménagements nécessaires au projet Horne 5. L’exploitation du CMH5 et des IGRM aura également un impact sur l’avifaune. Enfin, les activités reliées à la restauration, tel que le démantèlement et le transport, risquent d’avoir aussi un impact.
Chiroptère
Les chiroptères sont susceptibles d’être impactés durant toute les phases du projet, que ce soit, la construction, l’exploitation ou même la fermeture. En effet, le déboisement, la construction, le transport, le démantèlement sont toutes des activités qui risquent d’avoir un impact sur les chiroptères. Ces effets seront moindres au CMH5 puisque celui-ci est situé en milieu industriel.
Faune aquatique
Bien que la conception et le choix des emplacements du projet aient visé à en minimiser l’empreinte dans les milieux naturels, les infrastructures projetées entraîneront des empiètements dans l’habitat du poisson, et ce, principalement au site des IGRM requérant une grande superficie.
Globalement, les pertes directes d’habitats du poisson qui résulteront de l’implantation du projet sont estimées à 54,6 ha, dont 99 % se retrouvent au niveau du site des IGRM. Il s’agit d’habitats fragmentés, parfois anthropiques (comme le bassin OX2, qui résulte de l’endiguement du ruisseau Vauze à l’époque de la création du parc à résidus Norbec) et de faible valeur écologique dans certains cas (ex. : le bassin OX2).
Les autres pertes mineures d’habitat du poisson résulteront de l’implantation des traversées de cours d’eau requises le long de l’emprise des conduites de transport des résidus miniers et de l’eau de recirculation, lesquelles nécessiteront des élargissements de ponceaux existants qui empièteront davantage dans les cours d’eau.