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Dernière mise à jour : 22 août 2022

Climat sonore

Évaluer les activités projetées pour s’insérer harmonieusement dans le milieu d’accueil

Contexte

Une attention particulière doit être apportée au climat sonore lors de l’implantation d’un projet minier dans un milieu habité afin d’évaluer que les activités projetées puissent s’insérer harmonieusement dans le milieu d’accueil.

L’évaluation de l’ambiance sonore projetée du projet minier Horne 5 est réalisée selon les prescriptions et les niveaux de bruit établis de la Note d’instructions 98-01 (« NI 98-01 ») du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (« MELCC »). Cette dernière indique des niveaux de bruit moyens horaires de jour et de nuit qui ne doivent pas être excédés aux récepteurs sensibles, et ce, en fonction des usages permis par le règlement de zonage municipal dans ces zones.

Récepteurs sensibles: Les récepteurs sensibles sont des éléments du milieu d’insertion du projet particulièrement sensibles aux impacts anticipés. Ces récepteurs peuvent être qualifiés de sensibles pour des raisons de proximité du projet, d’usage (ex. : quartier résidentiel à proximité d’une zone industrielle), ou de présence d’une population plus à risque (hôpitaux, centres de la petite enfance, écoles, etc.).

Quelques faits saillants

  • Falco prévoit installer les ventilateurs de la mine 300 m sous terre afin de limiter le bruit.
  • Falco a choisi un itinéraire atténuant les impacts sur la qualité de vie des résidents et la sécurité des utilisateurs de la route pour le transport des stériles (roche extraite de la mine sans valeur économique) qui ne pourront être conservés sous terre.
  • Falco prévoit instaurer un réseau de suivi des émissions sonores aux récepteurs sensibles pendant toutes les années d’exploitation.

Évaluation de l’ambiance sonore initiale (avant-projet)

L’évaluation des impacts sonores d’un projet et la planification des mesures requises pour les minimiser nécessitent la connaissance de l’ambiance sonore préexistante dans son milieu d’insertion, soit l’état de référence.

ÉTUDE ACOUSTIQUE PRÉVISIONNELLE

ÉTUDE SECTORIELLE SUR LE BRUIT

Afin de bien documenter cet état de référence, sept stations de mesure (B1 à B7) dans le secteur du complexe minier Horne 5 (« CMH5 ») ont fait l’objet, en 2016, de mesures sonores en continu durant trois périodes de deux semaines.

L’emplacement des stations de mesure a été choisi de façon à caractériser l’ambiance sonore de référence aux récepteurs sensibles, soit les secteurs habités autour du CMH5 et le Centre intégré de santé et des services
sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (« CISSSAT »).

L’ambiance sonore mesurée (niveau minimum mesuré – jour et nuit) peut être consultée pour chacun des points de mesure représentés sur la carte jointe.

De façon similaire, dans le secteur des installations de gestion des résidus miniers (« IGRM »), des mesures sonores ont été réalisées en continu lors de deux périodes de deux semaines à deux stations de mesure (B8 et B9).

L’emplacement des stations de mesure a été choisi de façon à caractériser l’ambiance sonore de base aux récepteurs sensibles, soit les secteurs habités à proximité des IGRM.

L’ambiance sonore mesurée (niveau minimum mesuré – jour et nuit) peut être consultée pour chacun des points de mesure représentés sur la carte jointe.

Niveaux sonores mesurés aux différentes stations de mesure

 

À quoi les niveaux de bruit mesurés correspondent en réalité? Des exemples de sources de bruits et leur puissance acoustique associée peuvent être consultées en référence en suivant ce lien du gouvernement du Québec :

MESURE DU BRUIT – EFFETS DU BRUIT SUR LA SANTÉ

Modélisation des niveaux de bruit projetés

Une fois l’état de référence complété, une modélisation acoustique à été réalisée à l’aide d’un logiciel spécialisé afin d’évaluer les niveaux de bruit projetés à la suite de l’implantation du projet. Cet exercice de modélisation permet de prédire la dispersion des ondes sonores vers les récepteurs sensibles à partir des sources sonores identifiées pour le projet, tout en considérant les différents obstacles à leur dispersion présents dans l’environnement (bâtiments existants ou projetés, zones de végétation, etc.). Cet exercice permet de prédire de façon conservatrice les émissions sonores du projet aux récepteurs sensibles identifiés puis d’évaluer le respect des critères de bruits de la NI 98-01. Cette démarche de modélisation est faite en conformité avec la méthodologie proposée par le MELCC dans la NI 98-01.

Pour ce faire, un scénario d’exploitation conservateur a été préparé pour chacun des secteurs (IGRM et CMH5). Ce scénario considère :

  • La génération maximale et continue de bruit par tous les équipements fixes projetés.
  • La contribution sonore des équipements situés à l’intérieur des bâtiments en évaluant le bruit rayonné vers l’extérieur par les ouvertures des bâtiments.
  • La contribution des équipements mobiles (camions de livraison, wagons, etc.) prenant en compte le déplacement de ces équipements le long des routes ainsi que leurs temps de déplacement sur le site.
  • Pour les IGRM, les équipements de chantier ont été positionnés le plus près possible des récepteurs sensibles et une émission sonore maximale en continue a été considérée afin d’augmenter le conservatisme des résultats. Les équipements mobiles, tels que les camions routiers et les camions hors route ont été pris en considération en tenant compte de leurs chemins et du temps de déplacement sur le site.
Complexe minier Horne 5

Pour les conditions d’exploitation simulées (sans intégration de mesures d’atténuation), les niveaux de bruit projetés ont été calculés à 8 récepteurs sensibles correspondant sensiblement aux points de mesure de l’ambiance sonore avant-projet ( secteurs habités à proximité des infrastructures projetés, club de golf Noranda et à près du Centre intégré de santé et des services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue). Les niveaux de bruit projetés sans les mesures d’atténuation sont supérieurs aux critères de bruit pour 7 des 8 récepteurs sensibles. Ces résultats mettent en évidence l’importance de choisir les bons équipements et d’intégrer des mesures d’atténuation sonores aux conditions d’exploitation.

Falco s’est engagée à sélectionner des équipements et à mettre en place les mesures d’atténuation qui permettront de respecter les critères de la NI 98-01.

Climat sonore modélisé au CMH5 : équipements standards VS équipements optimisés (émissions atténuées)

 

Installations de gestion des résidus miniers

Pour les conditions d’exploitation simulées, les niveaux de bruit projetés ont été calculés à 6 récepteurs sensibles correspondant aux 2 points de mesure de l’ambiance sonore avant-projet et aux secteurs habités à proximités des infrastructures projetées. Les niveaux de bruit projetés sont tous inférieurs aux critères de bruit établis par la directive NI 98-01.

 

Climat sonore modélisé aux IGRM

Mesures et engagements

Les résultats obtenus démontrent l’importance du choix des équipements et l’ajout de mesures d’atténuation appropriées.

Falco s’engage à sélectionner des équipements qui respectent la puissance acoustique recommandée par l’étude d’impact sonore. Advenant que certains équipements ne puissent pas atteindre le niveau d’émission sonore recommandé, des mesures d’atténuation additionnelles seront mises en œuvre

Afin de minimiser le bruit généré par les activités, plusieurs mesures d’atténuation sont identifiées. Elles incluent notamment :

  • Choisir des équipements qui minimisent les émissions sonores et favorisent le respect de la réglementation.
  • Aménager les infrastructures atténuant à la source les émissions sonores et utiliser des silencieux, lorsque possible.
  • Installer les ventilateurs principaux sous terre pour réduire le bruit en surface.
  • Instaurer un réseau de suivi des émissions sonores aux récepteurs sensibles pendant toutes les années de production.

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